Voix et gestion du stress

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Le stress…

On l’a tous ressenti lorsqu’on a pris la parole à un moment ou à un autre de notre vie. Le palpitant qui bat particulièrement vite, les mains moites, le cerveau qui bloque, une furieuse envie de prendre ses jambes à son cou, l’impression de perdre complètement ses moyens. Et surtout une forte impression de dessèchement de la voix qui nous paraît bloquée, avec une parole mal assurée qui envoyée traduit la peur et le stress.

Toutes ces situations de stress, d’ordre privé ou public, ne sont pas particulièrement dangereuses en soi. Quand notre langue fourche, il n’y a pas mort d’homme. On ressentira surtout de la honte ou du ridicule, ce qui entraîne un déficit de crédibilité qui va pénaliser la manière dont on est perçue, que ce soit dans la sphère perso ou pro. Alors pourquoi ressent-on une telle peur avant de s’adresser à quelqu’un, devant un auditoire, une faute ou même son patron, son mari ou sa femme ? D’où vient ce stress qui nous empoisonne la vie et dont on se passerait bien ? Pourquoi ne sommes-nous pas comme Barack Obama, Jean-Luc Mélenchon ou Christine Lagarde, qui semblent si assurés dans leurs fonctions et lors de leurs prises de parole en général ?

Définition du stress

Il est tout à fait normal de ressentir du stress dans sa vie de tous les jours, et c’est même absolument nécessaire pour notre survie.

Lorsqu’on est confronté à une situation de danger immédiat, notre cerveau libère plusieurs hormones, notamment l’adrénaline et le cortisol. On va s’attacher sur cette dernière hormone, qu’on considère comme la gardienne de notre vigilance.

Le cortisol sert à gérer toute une tâche de fonctions dans notre corps. Il joue un rôle important dans la réponse face au stress justement, le cycle du sommeil, la régulation du sommeil et de la glycémie et j’en passe.

Quand on se réveille, on a un pic de cortisol qui nous permet d’avoir une vigilance accrue. Dans un organisme normal et un environnement paisible, le taux de cortisol dans le sang redescend jusqu’à ce qu’il soit au plus bas avant d’aller au lit.

Comme on a dit un peu plus tôt dans ce paragraphe, le cortisol joue un rôle prépondérant dans la réponse face au stress.

Lorsqu’arrive une situation qu’on perçoit comme dangereuse, le cerveau fabrique du cortisol qui nous rend plus vigilant pour fuir le danger au plus vite ou avoir l’énergie nécessaire pour y faire face. Il est donc absolument nécessaire de le fabriquer.

Le stress invalidant

Le stress et la fabrication de cortisol qui en résultent sont donc indispensables à notre survie. Mais il peut être très invalidant dans des situations à fort enjeu symbolique, qui peuvent changer à grande ou à petite échelle le cours de notre vie. Comme par exemple lorsqu’on demande une augmentation à son patron où lors d’une situation de négociation devant quelqu’un de très agressif. Dans ces deux cas de figure spécifique, on ressent un danger qui n’est pas nécessairement rationnel. Si on n’obtient pas son augmentation, on a toujours la possibilité de re-demander ou de se mettre en position où elle ne peut pas être refusée. Et devant un négociateur agressif, on sait en général qu’il s’agit d’une tactique pour que la partie adverse perd sa contenance.

Cependant, quand elles sont mal maîtrisées, notre réaction au stress peut réellement nous handicaper. En effet, le non-verbal est complètement fermé et on a en plus l’impression de perdre littéralement sa voix, ses moyens. Et on n’a qu’une envie, c’est de fuir le plus vite possible de cette situation complètement imbécile.

Et sur la voix, que se passe-t-il ? Le débit de paroles devient saccadé, les plis vocaux se dessèchent et font entendre toute une flopée de petits sauts de registre de la voix de tête à la voix de poitrine. La voix sonne à moitié rauque ou alors complètement forcée par rapport à ce qui est acceptable pour un auditoire.

Comment gérer ce stress ? 

La gestion de ce stress invalidant est en général un volet très important de la majorité des formations de prise de parole en public.

Tout d’abord, souvenez-vous bien : nous avons absolument besoin du pic de cortisol qui accompagne les situations de stress. Il nous permet de rester vigilant et de faire face à un danger, qu’il soit réel ou ressenti. Il nous donne aussi l’énergie nécessaire pour surmonter des obstacles ou vaincre une certaine forme d’adversité. En situation de stress, cette pic de cortisol sera de toute manière présente. Il s’agit donc de savoir comment gérer au mieux notre réaction devant ce type de situations.

Ensuite, la respiration est particulièrement importante. La cœur cardiaque ou la médiation pleine conscience sont des éléments qui permettent en partie de réguler cet afflux d’hormones pour le rendre gérable et utilisable devant un public. La peur devient alors motivation, détermination, force. Certains exercices de coaching vocal permettent justement de réguler la manière dont l’air circule sous stress et l’utiliser au mieux pour que la voix résonne bien.

Enfin, la préparation à n’importe quelle prise de parole en public est vitale pour pouvoir affronter toute situation de stress. Ce type d’entraînement peut d’ailleurs se faire avec un coach ou un formateur rompu à la rhétorique qui vous préparea de la même manière qu’un avocat prépare son client à un procès.

Emilien Hamel est justement un coach vocal qui se spécialise dans ce genre de préparation en milieu hostile. Il vous prépare pour des entretiens performants comme le grand oral du bac, un entretien d’embauche ou une levée de fonds. Il vous pose des questions avec différentes tonalités de voix, des questions parfois qui vous feront sortir de votre zone de confort et vous mettre en stress.

Il mesure la métrique voix pour diagnostiquer les manifestations du stress chez vous et développer avec votre concours des stratégies oratoires, respiratoires, vocales et posturales qui vous permettent de maîtriser ces situations de stress auxquelles vous pouvez être confrontés.

Il vous aide à gérer votre stress, à le surmonter et même à l’utiliser pour que vous puissiez utiliser ce surcroît d’énergie pour être plus convaincant et donc plus crédible. Le tout dans un cadre sécurisé et bienveillant, aussi bien en individuel qu’en entreprise, en présentiel ou à distance.

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