Maladie d’origine thyroïdienne, l’hyperthyroïdie est un mal dangereux qui affecte tout ou une partie de la glande de la thyroïde. Elle se manifeste de différentes manières et ses conséquences peuvent être dévastatrices. Il existe néanmoins une pluralité de traitements pour soigner ce mal et la médecine nucléaire apparaît comme l’une des meilleures options. Mais quelle prise en charge propose-t-elle ? Nous vous invitons à lire cet article pour en découvrir plus.
Le traitement de l’hyperthyroïdie à l’iode radioactif
En médecine nucléaire, les patients atteints d’hyperthyroïdie peuvent bénéficier d’une prise en charge adéquate qui leur permet de bien vivre leur quotidien. Dans les cas où la maladie est modérée, l’administration de faibles doses d’iode radioactif peut être assez efficace pour restaurer le métabolisme de la glande. Mais en présence d’un carcinome, une prise en charge chirurgicale peut être utile. Elle consiste en l’ablation partielle ou totale de la thyroïde.
Après une chirurgie, les patients bénéficient souvent d’un traitement de l’iode 131 à des doses plus élevées. Cette prise en charge consiste en l’administration d’un liquide ou d’une capsule composée d’iode radioactif. Visitez https://nucleosante.com/ pour avoir plus de détails sur cette thérapie. La glande thyroïdienne absorbe le radioélément qui va se fixer sur les reliquats thyroïdiens et les détruire.
Quels sont les bénéfices de cette prise en charge ?
La prise en charge des troubles thyroïdiens une radiothérapie à l’iode radioactif est très avantageuse. Son efficacité se révèle après son administration qui limite la prolifération des cellules cancéreuses et réduit les risques de récidive. Son administration par voie orale est simple et sans complication. La sélectivité de l’iodure de sodium radioactif limite son effet aux cellules thyroïdiennes hyperactives et préserve les tissus environnants. Le suivi post-traitement est en outre facile grâce à des tests sanguins simples.
Comment se préparer pour ce traitement ?
La prise de l’iode radioactif se fait dans la plupart des services de médecine nucléaire sous rendez-vous. Vous devez vous y adresser avec votre carte d’assurance santé et les pratiquants vous demanderont d’arrêter tout autre traitement en cours.ù
Les femmes n’étant pas en ménopause doivent subir un test de grossesse tout juste avant leur traitement, sauf pour les cas exceptionnels d’hystérectomie. Celles qui allaitent durant cette période doivent aussi l’interrompre, car la substance peut se retrouver dans le lait maternel. Pour minimiser l’exposition des seins, la prise en charge est souvent différée jusqu’à la fin de la lactation.
Quels sont les effets indésirables de ce traitement ?
L’utilisation du traitement peut entraîner des effets indésirables. L’effet secondaire le plus fréquent s’avère être l’hypothyroïdie, caractérisée par une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes. Voici d’autres complications qui peuvent apparaître à la fin du traitement :
- Le gonflement de la glande salivaire ;
- Le mal de gorge ;
- Des nausées pendant les premiers jours ;
- Une complication causée par la présence de maladies préexistantes.
Ce sont généralement les effets secondaires ou les manifestations des complications qui se produisent. Veuillez rester en contact constamment avec votre médecin traitant pour vite vous faire prendre en charge si ces complications venaient à apparaître.
Comment vivre la période post-thérapeutique ?
Vos habitudes de vie doivent changer après votre prise en charge. Il est conseillé de rester isolé des proches afin de ne pas les exposer à d’éventuels risques. Vous devez obligatoirement prendre vos distances et moins vous afficher en public pour quelques jours, le temps d’évacuer la substance de votre corps. Il faut également bien vous hydrater pour faciliter l’élimination de la substance par l’urine.